Lectures (I)
A nouvelle saison nouvelle formule : ce que l’on va faire, si vous le voulez bien, et pour éviter d’encombrer mes notes et les commentaires, c’est qu’à partir de là tout de suite, je listerai de temps à autres (une fois par semaine vraisemblablement si j’en crois le vague planning qui se dessine dans ma tête) mes dernières lectures dans un article à part, que je nommerai astucieusement ‘Lectures’, histoire que vous et moi nous y retrouvions d’un clic de souris (c’est du langage computer, comme dirait Monsieur Manatane).
Après m’être remis du Ts Spivet, puis du Tom Robbins, puis du Claro (que j’espère vous avez tous lu, a y’est), j’ai eu droit à une nouvelle lecture coup de poing :
Never let me go (Ishiguro). Auprès de moi toujours, en Français, si mes sources sont bonnes. Le thème n’a rien d’extraordinaire (on peut le rapprocher de La servante écarlate, quelque part, vaguement, ou de The Island, pour ceux qui ont réussi à en regarder plus de cinq minutes), mais le traitement est exceptionnel, avec une émotion palpable impressionnante et une langue d’une fausse simplicité parfaite. J’ai d’ailleurs vu que Mark Romanek venait de l’adapter au cinéma, et je compte aller le voir malgré la présence de Keira Knightley à l’affiche. C’est dire.
Tous à Zanzibar (Brunner) : j’avais conscience en le lisant qu’il s’agissait d’un chef d’œuvre de la littérature SF futurologique, mais sans trop savoir pourquoi, je ne suis pas du tout rentré dedans. Je retenterai l’expérience à n’en point douter néanmoins.
Malone meurt (Beckett) : ah bah il est pas gai gai le père Beckett, c’est le moins qu’on puisse dire. Je vais me faire huer, mais ça m’a un poil ennuyé, alors même que j’ai beaucoup aimé En attendant Godot. Je le relirai quand je serai sur mon lit de mort, en me disant que ah bah oui tiens, il a tout compris, il était fort ce Beckett, quel petit con j’étais à l’époque.
Melnitz (Lewinsky) : gros pavé (950 pages), grande saga familiale juive, très chouette, très juste