Le sexe c'est un bon mot clef
Mardi 09 Septembre, 14h39
J’attendais tranquillement qu’Hachette (enfin Calberson) daigne me livrer mes 98987987 exemplaires de Fairy Tail (je mise tout dessus) tout en touillant mon café et en rêvassant à mes prochaines vacances de l’année prochaine si tout va bien, quand elle (pardon, Elle) est apparue, armée de son fidèle décolleté plongeant.
J’ai toujours un petit mot personnel pour chaque client, histoire de montrer qu’ils sont à mes yeux des êtres humains qui pensent, ont des sentiments et mènent des vies fascinantes. Bon par contre je tente de faire personnel sans non plus me mêler de ce qui me regarde pas (« alors cette opération de la prostate ? »). Conclusion : j’enfile des perles de clichés conversationnels à longueur de journée, mais que voulez-vous, y’a plus de saisons.
Là, j’ai fait simple, j’ai sorti la carte « vacances ».
_ Alors ces vacances à Ibiza, c’était comment ?
_ C’était juste génial, on s’est éclatés, c’était trop la fête tous les jours, des mecs de partout, à Ibiza ils sont trop fous.
_ Ah heu ben tant mieux alors, t’es pas partie pour rien (je pense pas toujours à des répliques super intelligentes sur le coup)
_ Grave. Tiens je vais te montrer le délire. T’offusque pas hein, c’est juste pour que tu vois comment c’était trop délire tu vois
_heu oui (cf parenthèse précédente)
Et là, c’était un peu comme quand X Or il se battait contre des méchants : la terre se retourne, y’a de la fumée partout et c’est la 5 ème dimension, sauf que moi j’ai pas de side-car . Elle m’a sorti son portable et me montre une photo d’elle à moitié à poil, entourée de 2 mecs, chacun souriant bêtement en montrant ses seins du doigt.
On me l’avait jamais faite celle-là.
_ C’est mes meilleurs potes, ils sont homo. Désolée c’est la seule photo que j’ai de là-bas, je voulais pas te gêner ou faire genre la pute
Bon, heureusement il n’y avait pas d’enfant dans la boutique pour entendre ce langage quelque peu limite.
En tout cas ça m’apprendra à poser des questions personnelles bateau. On sait jamais où ça mène…